LOAGDIN…

Après l’attente, le béton. Le béton du couloir, le béton de l’immeuble, le béton des murailles ; un béton décrépit qui recouvre les murs, étouffe la lumière et dévore les bâtiments. L’objectif est simple : trouver un ticket de train et quitter Babbdi.

Entre ses rues délaissées autant par ses habitants que par le soleil et les enseignes à l’orthographe trébuchante et désordonnées (Strain Ttion, Destarant), l’atmosphère de vieille cité post-soviétique m’a immédiatement fait penser à la ville basse dans Le Roi et L’Oiseau. Sauf qu’ici, pas de ville haute car seul un immense vide entoure la cité.

A l’aide d’outils trouvés ça et là (une piooech d’escalade, une ventiaalteur-jetpack ou encore la propulsion d’une batte de baesbal) on grimpe sur les toits, on fouille les bâtiments et on rencontre les quelques habitants restants : un vieux couple malade, une dame chargée de sacs de courses, quelques jeunes qui dansent autour d’un feu de poubelles. Des habitants bloqués dans une autre temporalité et animés d’une joie triste, qui ont le même objectif que nous, celui de quitter la ville. Mais le seul moyen de quitter la ville, c’est avec un ticket de train.

We will get out of Babbdi.

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