Célèbre pour How to you do it? (2014), un jeu sur la découverte de la sexualité, ainsi que Cibele (2015) sur une romance vécue à travers un MMO, Nina Freeman sort une nouvelle œuvre autobiographique en 2021, Last Call.
Prenant place dans un petit appartement, on se retrouve tel un visiteur fantôme à découvrir le lieu en cours de déménagement. Très vite, on remarque que certains cartons sortent du lot : ceux-ci renferment en effet, tranche par tranche, le récit de Nina sur une relation abusive qu’elle a vécue quelques années plus tôt.
Après la lecture de chaque texte, il nous faut cependant prononcer de vive voix une des phrases qui apparaissent alors : « I hear you », « I understand », « I belive you », « I’m with you »… que le jeu validera grâce à la reconnaissance vocale. Des phrases de soutiens qui nous demandent non pas un simple clic ou la pression d’une touche pour passer à la suite, mais l’engagement de notre voix. Des phrases si courtes, si simples mais pourtant si nécessaire pour toutes les victimes de VSS.
La reconnaissance explicite de leur statut de victime et leur soutien inconditionnel.
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